vendredi 28 novembre 2014

Sri Lanka : The end.


Negombo, Sri Lanka

La partie Sri Lankaise de mon parcours touche à sa fin. Déjà les trois semaines sont  passées et il me faut maintenant reprendre la route. Je garderais de ce pays un bon souvenir. Des paysages magnifiques, des montagnes, des plantations de thé, des plages mais surtout une population vraiment accueillante et souriante.

Cette partie de mon périple a ressemblé à des vacances. C’est sûr que venant d’Inde, ça fait un gros changement. Le pays est facile. Facile à vivre, facile à voyager. D’ailleurs les tours opérateurs ne s’y sont pas trompé. La qualité de l’accueil et les paysages sont des atouts précieux et on trouve ici bien plus que ce qu’il est nécessaire pour se ressourcer au soleil.

Il n’y a que la manière dont roulent les bus qui choque. La circulation automobile est très calme et disciplinée. La vitesse est modérée et globalement le code de la route est respecté. Mais voilà il y a les bus. Leurs chauffeurs fonctionnent de manière binaire. C’est On ou Off. Quand ils accélèrent c’est à fond, tout le temps, et quand leur pied droit quitte la pédale, c’est pour se mettre debout sur les freins. De l’intérieur on a l’impression de participer à une course automobile, ce qui est largement confirmé vu de l’extérieur. Un car ici double. Il double tout et tout le temps sans vraiment regarder ce qui vient en face. J’ai ainsi vu passer en trombe trois bus de front sur une route qui en contenait à peine deux. C’est normal, et personne ne s’énerve, ni ne râle. Le maître mot c’est « s’adapter ».
Ainsi lors de mes déplacements en scooter, j’étais en permanence prêt à me jeter sur le bas-côté et j’ai bien souvent préféré m’arrêter pour les laisser passer. Le tout étant de rester bien concentré et d’arriver à les repérer assez tôt. Ça met un peu de piment dans la conduite…

En arrivant sur la côte sud, j’ai retrouvé Seb, mon compagnon de voyage du tout début. Il finissait lui aussi son séjour et nous avons terminé notre périple ensemble. Il a globalement fait le même périple que moi. Enfin, pas tout à fait puisque lui, il a fait l’Adam’s peak deux fois ! La première fois il a raté le chemin qui y conduit et c’est perdu de nuit dans les plantations de thé. Il a dû attendre le levé du jour pour redescendre au village. Je ne sais pas comment il a fait. Je croyais l’entrée du chemin inratable, il n’est est visiblement rien. Il a donc fait une deuxième tentative le lendemain et celle-ci l’a conduit au somment.

J’ai eu beaucoup de plaisir à le retrouver et à finir avec lui le périple. Nous avons partagé de bons moments. Il faut dire que c’est un personnage. Il me faisait penser à Jean Claude Vandame. Un physique d’athlète, des intonations dans la voix et surtout quand il avait fumé, c’était littéralement du vandame dans le texte. Je ne sais pas si vous, vous comprenez ce que Jean Claude Vandame quand il parle, mais moi, j’y arrive pas. Alors je vous laisse imaginer les soirées avec son clone. Ca ne manquait pas de piquant, mais ne croyez surtout pas qu’ici je me moque de lui, car nous étions deux. Nous avons notamment passé une soirée avec nos voisines de guest house, deux russes qui ne parlaient pas anglais. Elles nous ont invités à l’apéritif alors que nous rentrions de la plage et deux bouteilles de rhum plus tard, je comprenais le russe et le Jean Claude Vandame Nos voisines avaient elles,me semble-t-il beaucoup progressé en anglais. Bref, il était temps de me coucher et je n’ai eu ce soir-là aucune peine à trouver le sommeil.
Je quitte le pays demain matin. Direction la Thaïlande. Bangkok tout d’abord. A l’aéroport, Dany m’attend. Enfin, normalement. Dany est une relation de comptoir paloise. Nous prenions en effet le café tous les matins dans la même brasserie et comme nous aimons tous deux les voyages nous nous sommes lié d’amitié. Il est en ce moment même dans l’avion et va arriver quelques heures avant moi. Nous allons passer un jour ou deux ensembles avant que chacun ne poursuive son chemin. Ça fait plaisir de retrouver une tête connue et j’espère bien que ce ne sera pas la seule que je rencontrais durant le périple car si tout va bien Nathalie qui est en vacance devrait elle aussi me rejoindre pour faire une bon de chemin avec moi.

A très vite, je vous écris du pays du sourire...








lundi 24 novembre 2014

En mode touriste..



Hikkaduwa, Sri Lanka

Je commence à avoir un bronzage digne de ce nom. Faut dire que dans le sud du pays, à part la plage, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. Je m’adapte donc à ce nouveau rythme. Oh, je vous rassure, je n’ai pas trop de mal.

Je pense que j’ai quitté le centre de l’ile un peu trop tôt. J’aurais pu facilement y traîner deux ou trois jours de plus. Mais bon, je n’ai su résister à l’appel des cocotiers. Une faiblesse sans doute…

Je vais donc depuis quelques jours, de guest house en guest house en remontant la côte sud-est du Sri Lanka. Je m’arrête quand le coin me plaît et je fini toujours par trouver un pied à terre sympa, pas très loin de la plage si je ne trouve pas dessus. Si il y a quelque chose à voir dans le coin, je pars en visite, sinon et bien, je me cherche un coin sous un cocotier.

Ce côté-ci de l’ile est connu essentiellement pour ses plages et ses spots de surf. C’est donc très touristique. Bien que nous ne soyons pas encore dans la « saison », il y a déjà beaucoup de monde. Enormément que jeunes surfeurs venus des quatre coins du monde. Ils cherchent la vague… Ici ils sont gâtés. L’océan leur en offre en effet beaucoup et de qualités.  Les jeunes sri lankais surfent eux aussi beaucoup. Les écoles de surf sont d’ailleurs toutes « locales » et les jeunes qui y enseignent sont aux petits soins pour leurs clients et clientes occidentale.

La seconde partie des touristes est donc celle qui vient pour la plage. Famille, un peu ce n’est pas la saison, et plein de jeunes couples. Il faut dire que pour une lune de miel, ici le cadre est idyllique. Beaucoup de touristes sont russes. Les menus des restaurants sont d’ailleurs tous traduit en popov.

Les journées passent donc tout tranquillement, sans stress. Mon seul souci du jour a été de me trouver un crème solaire efficace, car si je veux continuer à ce rythme, il faut que je me protège un peu du soleil. Vous comprenez donc pourquoi je dis « sans stress ».


Je me rapproche donc tout doucement de Colombo. J’y reprends le 28 un vol en direction de Bangkok. Je m’aperçois que ce « break plage» me fait du bien. Depuis le début du voyage j’étais en « mode aventure ». En Inde, ça s’imposait, ici j’ai continué sur ma lancé, mais j’ai découvert que l’on pouvait aussi passer très facilement en touriste. Le pays s’y prête, tout m’y invite. Alors pourquoi résister.








mercredi 19 novembre 2014

Non, rien...



Unawatuna, Sri Lanka

Pas grand-chose à vous dire sur ces derniers jours. Après être redescendu des montagnes en direction de la côte sud, je me suis posé quelques jours à Matara, dans une guest house, « Chez Sabine », les pieds dans l’eau. Et là, j’étais tellement bien…

Bon, en clair, je n’ai rien fait de spécial. Pas de visite, ou juste un petit temple bouddhiste. Faut dire que « Chez Sabine » je suis bien. Je me réveille sur la plage, je déjeune sur la plage, je sieste sur la plage, je dine sur la plage et je dors sur la plage. Et la plage, ça me fatigue beaucoup. Je travaille bien le bronzage, mais sans trop, un peu de natation, de méditation et surtout assister au levé et au couché de l’astre solaire. Je sens bien mes batteries se recharger…

Mais tout ça ne me fait pas matière à remplir un blog. J’ai donc fait quelques photos. Oh, pas pour vous narguer, mais juste pour partager avec vous, pour vous faire parvenir quelques rayons  de soleil et des ondes positives. Je sais que vous rentrez dans l’hiver et je me dis que vous allez avoir besoin de chaleur.

Alors servez-vous, c’est rien que pour vous…

A très vite.










dimanche 16 novembre 2014

Un bout de route



Hatton, Sri Lanka

Je quitte Ella, sous un beau soleil. L’idée est de faire la route jusqu’à Hatton en deux jours en trainant un peu et en profitant des paysages. J’ai passé une bonne nuit, pris un petit déjeuné sérieux, je suis donc prêt pour ce beau voyage.

Je n’ai pas vraiment de carte routière du pays. Je regarde dans mon guide, mais ne sont mentionnée que les routes principales. Il y a peu ou pas de panneau indicateur, je fais donc à l’instinct. Je sais globalement quelle direction suivre et avec l’heure et la position du soleil, je ne me débrouille pas trop mal. En cas de doute, je m’arrête et demande aux gens du cru, même si on a bien souvent du mal à se comprendre. Mais ce matin, il y a une déviation sur la route. Elle m’envoie je ne sais ou. Pas grave, j’ai le temps…

Et là, je me retrouve sur une route de rêve. Un vrai bonheur. C’est juste beau. Rien de plus. Alors je décide de me laisser porter et j’avale les kilomètres sans savoir vraiment ou je vais. Je sais juste que je file vers l’Est, ce qui n’était pas franchement mon idée première. Pas grave. Les plans c’est fait pour être adaptés voir changés. Devant moi, un large et beau ruban d’asphalte. La route tourne sans arrêt. Les paysages sont à couper le souffle, peu de circulation. Je file, un large sourire sur le visage. Les heures passent. Quatre ! Il est temps de faire le plein et surtout le point. Ou suis-je ?

Je repère le nom de la ville ou je me trouve. Cool, je ne suis qu’a 50 kilomètres à vol d’oiseau d’Hatton. Mais sur mon bouquin, aucune route de relie les deux villes. Il y a juste entre les deux un énorme massif montagneux… Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac et surtout dans mon sac il y a mon GPS de géocaching. Il n’est absolument pas prévu pour la route, mais j’ai téléchargé une carte, grossière certes, mais une carte quand même du pays. Elle m’indique qu’il existe de petites routes qui devraient me permettre de rallier l’arrivée.

Je quitte donc la route principale et m’enfonce dans des terres inconnues de mon guide touristique. La chaussée est très étroite. Le revêtement est déjà beaucoup moins bon, voir par endroit carrément mauvais. Ca grimpe. Je m’enfonce dans les plantations de thé, au milieu des montagnes. L’endroit n’est visiblement pas fréquenté par les touristes. Tous les gens que je croise me sourient, me font un signe de la main. Les véhicules en sens inverse me klaxonnent. Je suis secoué comme un prunier sur mon pauvre scooter. Pas vraiment le genre de route faite pour lui. Sur une colline un temple Bouddhiste. Je fais le détour pour m’y rendre. Un moine m’accueille et me fait visiter l’endroit. Il est étonné de me voir. La vue est superbe.
Je me perds un peu. Je jardine comme on dit. Mais j’adore me perdre. C’est trop bon. Je bascule en haut d’un col. Un autre paysage s’offre à moi. Toujours magique. Mais je commence à fatiguer. Le sac me pèse sur les épaules. Je fais des pauses de plus en plus fréquentes. Mais l’arrivée est proche, là, juste devant.

Au final j’aurais mis quatre heures pour faire ces cinquante kilomètres «  à vol d’oiseau ». Huit heures de scooter aujourd’hui. Je suis rincé. Rincé mais heureux. J’ai juste peur de ne pas avoir assez d’espace libre sur mon disque dur interne pour stocker tout ce que je viens de voir. J’ai bien fait quelques photos pour vous faire partager cette journée, mais il y avait tellement d’autres choses…

Demain, je reprends le bus. Direction le sud et ses plages de rêve. Enfin, c’est ce qu’on en dit…Je vais voir et je vous tiens au courantJ.














vendredi 14 novembre 2014

Adam's peak

 
L'Adam's peak
Ella, Sri Lanka

En quittant Kandi alors que le bus traverse des paysages sublimes que je ne peux qu’apercevoir par la fenêtre, je me dis que je suis en train de passer à côté du pays. Il me faut absolument un deux roues pour être libre de sortir des sentiers battus comme je l’entends. Surtout dans ce pays si touristique. Donc, soit je trouve ce que je cherche sur la route du pic d’Adam, soit en redescendant, je file sur colombo en chercher un.

Je change de bus à Hatton. Quelques minutes d’attente et j’en profite pour aller aux renseignements. Pas de location de moto en ville, mais un gars sympa passe quelques coup de fils. Il a dans son carnet d’adresse quelques personnes susceptibles de louer leur propre véhicule. Comme je ne suis pas aux pièces, je décide d’aller avec lui jeter un coup d’œil. La première moto ne fera pas l’affaire. Pas une goutte d’huile dans le moteur…Mais le second deux roues est un scooter qui appartient à la fille d’un commerçant. La jeune fille veut bien me le louer pour 6 € par jour. Je le lui emprunte donc pour cinq jours et c’est au guidon d’un joli scooter noir que je reprends la route de Dalhousie point de départ du trek qui va me monter en haut du pic d’Adam.

Cette montagne est sacrée pour les Bouddhistes, les Musulmans, les Hindous et enfin les Chrétiens. Pas de jaloux, il y en a pour tout le monde. La route qui me conduit à Dalhousie est tout simplement superbe. Je roule à 20 à l’heure le nez au vent, profitant du paysage. A destination, je trouve une chouette guest house. Des propriétaires adorables. Je suis déjà bien ! Comme j’ai un peu de temps devant moi, je décide de faire un peu de « Géocaching ». Il y a une cache à proximité. L’occasion d’une ballade, d’une jolie rencontre avec des enfants et dans la cache je récupère un « travel bug » qui arrive d’Allemagne. Je vais le « relâcher » en ThaïlandeJ.

Le lendemain matin, levé à deux heures du matin pour attaquer la montée. Sept kilomètres aller avec 1100 mètres de monté et retour par le même chemin, soit 5700 marches à monter puis à redescendre. Il fait bien sur nuit noire. Durant la saison des pèlerinages de décembre à mai, le chemin est éclairé. Mais là, il ne l’est pas. J’ai avec moi une lampe frontale. Le début du sentier est paisible. Il est bordé de cabane ou durant la saison les commerçants proposent aux pèlerins de l’eau, des gâteaux et divers articles, un peu comme à Lourdes. Puis rapidement le chemin devient plus sauvage. La lune est encore presque pleine et éclaire bien. Je décide d’éteindre ma lampe et de monter en « nocturne ». C’est absolument génial ! L’absence de lumière accentue les bruits autour de moi. J’y vois suffisamment clair pour ne pas me perdre et je vois au-dessus de ma tête le pic d’Adam se détacher dans la nuit. C’est haut et ça grimpe de plus en plus dur. La dernière demi-heure est terrible. Les marches sont gigantesques et en plus le temps se couvre. Il est temps d’arriver. Au somment se trouve un temple, ou plutôt des temples. Je suis le second à arriver. Une cinquantaine d’autres personnes suivront pour admirer le lever de soleil. Mais ce ne sera pas pour aujourd’hui. Le sommet est « bouché » et nous n’apercevrons que quelques lueurs de l’aube naissante. En redescendant le temps se dégage. Le paysage est sublime. J’en prends plein les yeux. Les jambes elles ont leur compte et c’est fatigué mais heureux que je m’attable à la terrasse de la guest house pour prendre un petit déjeuné qu’aujourd’hui j’ai bien mérité !

Après une rapide remise en condition, je prends la route en direction d’Ella, station de montagne environ 100 kilomètres à l’est. Encore une route qui fait rêver. C’est vraiment beau. Même si la météo est capricieuse car je prends par moment un peu d’eau, mais rien de méchant. Puis environ 40 kilomètres avant d’arriver le temps menace de plus en plus. Je décide de m’arrêter pour m’équiper en conséquence. Là, j’ai fière allure sur mon scooter. Sac sur le dos, sacoche sur le devant, pantacourt, veste en polaire le tout recouvert d’un poncho de randonné. Hélas, vous ne me verrais pas, je n’ai pas fait de photo J !

Rapidement il commence à pleuvoir sérieusement. Comme il est encore tôt je décide d’un arrêt buvette le temps que cela se calme. Au bord de la route un endroit sympa avec quelques tables sous des huttes. La propriétaire des lieux m’accueille avec un grand sourire et commence à me faire la conversation. Elle veut tout savoir de moi. Tant bien que mal, j’arrive à passer commande d’un thé. Elle s’en va le préparer, mais avant elle se retourne et me dit : « vous savez, je suis célibataire. ». Elle revient quelques minutes après avec mon thé, mais aussi un bout de papier avec toutes ses coordonnées. Bien sûr elle veut les miennes en échange. Je suis amusé de la situation et décide de jouer le jeu. Commence alors une conversation des plus surréalistes. Elle me trouve beaucoup de charme (c’est sûr qu’équipé comme je suis, je ne dois pas en manquer..), me complimente sur mon physique, et me donne à peine quarante ans. Ben voyons ! Elle s’inquiète quand même de mes revenus puis me demande tout de go, si je ne désirerais pas venir m’installer au Sri Lanka car elle souhaite se marier et me trouve tout à fait à son goût… J’hésite un peu là… Puis on passe au plan photo. Elle veut des photos de moi et me demande si elle peut en prendre avec son téléphone. J’acquiesce, mais elle ne veut pas faire ça aux vues de tout le monde. C’est donc dans la cuisine que je prends la pose. Je profite de l’occasion pour moi aussi faire une photo de nous deux, il faut bien que je donne un peu de corps à ce blog…Mais ce n’est pas terminé. Elle m’annonce qu’elle veut me présenter à sa mère. Si, si, c’est possible ! Elle habite juste en dessous, à quelques mètres. Elle ferme donc la boutique et m’entraine chez ma potentielle future belle-mère. La maman est ravie et me fait prendre place dans le canapé. Puis elle se campe debout devant moi et me dévisage en me faisant un brin de conversation pendant que sa fille est partie se repoudrer le nez. En repartant ma dulcinée potentielle, me fait la surprise de m’offrir quelques fleurs de jasmin qu’elle a cueillit en passant das son jardin, puis elle m’invite à venir partager le repas familiale le lendemain soir précisant au passage que si j’étais fatigué et que je désirais rester pour la nuit… 
Il pleuvait encore un peu quand j’ai repris la route…Mais ça m’a fait du bien !

Tout compte fait, le scooter se révèle une arme redoutable pour sortir des sentiers battus. Cependant, si ça continue à ce rythme-là, je ne sais pas si je vais le garder… Je suis arrivé à Ella. Mon accoutrement  a dû faire de l’effet au patron de la guest house, car j’ai réussis à négocier la plus belle chambre de mon séjour à 9 €. Il n’y a donc pas qu’avec les filles que ça marche…Méfiance… ;-).

 
Sunrise

Quelques une des 5700...



Dalhousie

Entre Dalhousie et Hatton


Sans commentaire...;-)



mercredi 12 novembre 2014

Sigirya



Kandy, Sri Lanka

C’est en mode« léger » que je suis partit à Sigirya avec Seb, mon compagnon de voyage. Vu que nous avons prévu d’y passé qu’une nuit, nous avons laissé les gros sacs à dos à Kandy et avons décidé de faire le voyage en bus. Environ quatre heures de route et un seul changement.

Pour se mettre dans l’ambiance, on s’est d’abord trompé de bus. Malentendu avec le chauffeur qui allait à Babulla, alors que nous voulions aller à Dambulla. C’est juste à l’opposé. Mais ce coup-ci j’étais vigilant et je me suis aperçu en moins d’un kilomètre que nous partions vers le sud. Descente en urgence et retour en tuktuk à la station de bus ou le bon car nous attendait prêt à partir. Peu de monde au départ, mais au fur et à mesure qu’on avance ça se remplit. Ce doit être un Sri Lankais qui a inventé la méthode pour ranger les sardines dans les boites. En Inde, ils étaient pas mal, mais alors là, c’est du grand art, du hors concours. On croit le bus plein à craquer tant les gens sont serrés debout dans l’allée, mais pas du tout. On peut encore y faire rentrer une bonne trentaine de petits écoliers dans leurs beaux uniformes tout blancs. C’est sûr, ils ne sont pas bien grands, leur cartables non plus, mais quand même. Là, je suis vraiment très impressionné !

C’est donc au terme d’un voyage très inconfortable que nous avons posé le pied à Sigirya. Petit village perdu dans la campagne, mais qui abrite un célèbre rocher qui attire les touristes du monde entier. Si, si, j’ai vérifié ! Mais pour l’heure on a faim ! Comme un petit restaurant est tout à côté, on s’attable. Le patron est sympa et en discutant il nous dit qu’il est en train de construire une guest house deux kilomètres plus loin en rase campagne. Deux chambres sont déjà prêtes et il nous propose un hébergement. On négocie le prix, les petits déjeuners, le prêt de vélo et une fois d’accord on se rend sur place pour visiter. L’endroit est en pleine nature. Vraiment au calme. Le propriétaire a construit autour d’un grand arbre deux chambres en hauteur, dans un style très naturel. C’est sympa y’a pas à dire. Il est en train de terminer une troisième chambre qui elle est tout en haut de l’arbre. Nous, c’est celle-là qu’on veut ! Il y a juste le plancher, le toit en feuille de palme et les balustrades. Le tout est ouvert aux quatre vents, mais on préfère dormir là, dans l’arbre sur le plancher en bois plutôt que dans un lit à l’étage en dessous. On finit par tomber d’accord et on déménage un matelas que l’on pose sur le sol et une moustiquaire que l’on fixe au plafond. La chambre est prête. On y passera une nuit très tranquille.

Le lendemain matin on est en forme pour aller escalader le rocher. L’endroit est superbe, mais remplit de touristes. Ils arrivent par bus entier, visitent et reprennent leur bus en direction d’un autre site ou de leur hôtel. On grimpe les escaliers à la queue leu leu au rythme de ceux qui sont devant. Et ça avance pas bien vite…Ça me gâche un peu mon plaisir. Je sais, c’est une réaction égoïste et tout le monde a le droit de visiter. Mais là, j’ai l’impression d’être dans le tourisme de masse et je n’aime pas ça. Mais le site a son charme et je fini par me laisser porter par la magie du lieu.


Après le repas de midi, il est déjà l’heure de repartir vers Kandi. Je rentre seul. Seb a trouvé qu’une jeune espagnole avait plus de charme que moi et va rester sur place un jour de plus. Comme je le comprends. Pour ce qui me concerne, j’ai prévu de bouger un peu plus au sud. L’Adam’s Peak m’attend. Cinq mille cinq cents marches à gravir pour accéder à son sommet. C’est tout bon pour moi ça !